• Venez découvrir
    la communauté de Blauvac...

  • Une Histoire...

  • Une Abbaye...

  • Une liturgie...

  • Un accueil...

  • Un Magasin monastique...

Profession solennelle Sr Marie-Christelle

En la mémoire de Marie Mère de l'Eglise, Lundi de Pentecôte 6 juin 2022, Sœur Marie-Christelle a fait profession solennelle au cours de l'Eucharistie célébrée à 10 h 30

« Que demandes-tu ? »
« La miséricorde de Dieu et celle de l’Ordre. »
« Nous rendons grâce à Dieu ! »

pétition de notre Soeur qui demande la miséricorde de Dieu devant l'abbesse du monastère

Tout est signifié par ces quelques mots :

  • l'Eglise qui sollicite et accueille le désir,
  • l'objet de celui-ci : le don de Dieu reçu en communauté monastique,
  • la joie et l'action de grâce pour ce que Dieu a suscité en notre Soeur, pour son chemin, sa réponse : nous ses Sœurs, en Eglise, nous remercions joyeusement Dieu, pour le passé, le présent et l'avenir.

Alléluia. Alléluia. Heureuse Vierge Marie, tu as enfanté le Seigneur !
Bienheureuse Mère de l’Église, tu fais brûler en nous l’Esprit de ton Fils Jésus, le Christ. Alléluia.
 Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère :
« Femme, voici ton fils. »
  Puis il dit au disciple :
« Voici ta mère. »
Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.

L'évangile est la clef de nos vies, la Parole qui nous offre un soubassement sûr.

L'homélie manisfeste sa lumière sur ce qui se vit en ce jour : la présence de Marie à la Croix et ce qui s'y vit donne à l'engagement de notre Sœur une couleur spécifique.

Soeur Marie-Christelle écoute le commentaire de l'évangile de ce jour, qui donne une lumière particulière à sa démarche


Sœur Marie-Christelle est maintenant interrogée au nom de l'Eglise sur son désir et son engagement :

« Sœur bien-aimée, toi qui as été consacrée à Dieu par l'eau et par l'Esprit au jour de ton baptême,
veux-tu, par la profession religieuse, lui être plus étroitement unie ? »
« Oui, je le veux. »
« Pour suivre parfaitement le Christ,
veux-tu promettre obéissance, stabilité dans la communauté et conversion de vie ? »
« Oui, je le veux. »
« Veux-tu chercher vraiment Dieu dans la solitude et le silence,
par la voie de l'oraison, dans le travail obscur et la lectio divina,
dans la pénitence joyeuse et la communion fraternelle ? »
« Oui, je le veux. »

 "Que demandes-tu ?"

Blog "A l'affût de la Parole"

A l'affût de la Parole...

Détail du blason de l'abbaye

Le premier confinement a mis à mal notre activité économique principale, à savoir la fabrique d’hosties, nous obligeant à être créatives concernant la recherche de nouvelles sources de revenu. Durant cette période, nous avons vécu un temps de solitude plus radical qu’à l’accoutumé. Vos signes de bienveillance, très nombreux, exprimant votre sollicitude à notre égard vous ont rendus très présents à notre prière et à notre pensée. Comment garder le contact avec vous tous, habitués à fréquenter le monastère ? Là aussi, il nous fallait inventer d’autres formes d’hospitalité.

 Dans nos échanges communautaires nous portions le souci de vous rejoindre pour continuer à partager avec vous, proches et plus lointains, ce qui fait le cœur de notre vocation. « Donnez-leur vous-mêmes à manger » disait Jésus à ses disciples inquiets face à une foule affamée de pain et de sens. Pour répondre à l’invitation du Maître, nous avons fait le choix d’ouvrir une nouvelle fenêtre sur « la toile » qui viendra compléter le site de l’Abbaye déjà existant : le blog A l’affût de la Parole.

Un espace simple et beau. Une invitation à s’arrêter quelques instants pour contempler une photo prise à proximité du monastère, savourer la phrase du jour, approfondir la connaissance du patrimoine monastique et de la Bible, puiser dans la « huche à pain » et pourquoi pas, faire des rencontres inattendues sous « l’arbre à palabres. »

Cette initiative porte l’empreinte de notre merci pour chacun de vous dans la diversité de nos chemins de vie. Oui, vous nous manquez et nous désirons continuer à faire route ensemble quelles que soient les obstacles rencontrés.

La communauté cistercienne de « Notre Dame de Bon Secours » à Blauvac

Détail du blason de l'abbaye

Profession temporaire

Voici le temps du long désir,
Où l’homme apprend son indigence,
Chemin creusé pour accueillir
Celui qui vient combler les pauvres.
                        ...
L'amour en nous devancera
Le temps nouveau que cherche l'homme ;
Vainqueur du mal, tu nous diras :
Je suis présent dans votre attente.
(Hymne CFC pour l'Avent)

En ce 4ème dimanche de l'Avent, le 18 décembre 2022, Sœur Florence a fait profession temporaire pour trois ans. 

« Que demandes-tu ? »
« La miséricorde de Dieu et celle de l’Ordre. »
« Nous rendons grâce à Dieu ! »

 

Profession temporaire, mais déjà un tournant important dans la vie monastique, tant pour celle qui fait profession que pour la communauté qui l’accueille. C’est un premier engagement, bilatéral. Il ne s’agit plus de découvrir, mais de s’engager ; il ne s’agit plus d’accueillir, mais d’intégrer. La communauté a rendu son vote : elle accepte la promesse de Sœur Florence, elle s’engage avec elle. Désormais, Sœur Florence est professe de l’Ordre.


« Sœur bien-aimée, toi qui as été consacrée à Dieu par l'eau et par l'Esprit au jour de ton baptême,
veux-tu, par la profession religieuse, lui être plus étroitement unie ? »

La profession monastique n’est pas un sacrement, elle est continuité du baptême. La professe ne fera que vivre en chrétienne. Mais tout est dans ce « que ». Faire profession, c’est d’une certaine façon faire vœu de baptême, de laisser jaillir en soi la source jaillissante dont on a été ondoyé. Ne faire que cela, n’être que cela : enfant de Dieu. Pas plus ni moins, mais intensément. S’engager dans la vie monastique, c’est s’engager à devenir un « explorateur curieux » de la Grâce (Saint Bernard).


« Pour suivre parfaitement le Christ,
veux-tu promettre obéissance, stabilité dans la communauté et conversion de vie ? »
« Oui, je le veux. »

La profession nous condamne librement à vivre, à être des vivantes, de vraies vivantes. Choisir la vie, ce n’est pas facile, il a fallu s’y préparer. Faire profession, c’est s’engager à refuser les choix mortifères, et la conversion de vie n’est autre que cet réponse à l’appel de Dieu : « Choisis la vie ! » La communauté est ce lieu concret d’exercice de la liberté, lieu de guérison et de transformation à la mesure de l’implication que l’on y met.


« Veux-tu chercher vraiment Dieu dans la solitude et le silence,
par la voie de l'oraison, dans le travail obscur et la lectio divina,
dans la pénitence joyeuse et la communion fraternelle ? »
« Oui, je le veux. »

C’est là le cœur de toute vie monastique : la rencontre de Dieu. Mais ce n’est pas la moniale qui en est l’actrice ; Dieu seul prend des initiatives, à nous d’y répondre. Il nous cherche bien plus que nous ne pouvons Le chercher, et être disciple consiste avant tout à Lui faire confiance, à Le laisser agir : « Fais-lui confiance, et Lui, il agira », dit le Psalmiste.

 

Dieu qui enflammas ta servante Soeur Florence du désir de la vie éternelle,
purifie-la et répands sur elle la grâce de la persévérance
afin que, confiante dans le secours de ta grâce, elle accomplisse ses promesses,
et que, menant à bien l'engagement de sa profession,
elle obtienne les biens que dans ta volonté 
tu as promis à ceux qui persévèrent à ton service.
Par Jésus le Christ Notre Seigneur. » Amen.

Abbaye Notre-Dame de Bon-Secours
994 route de Saint Estève
84570 Blauvac